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Sommet 2/14: Pic de Bertagne

Hier, j’ai oublié de dire que le mont Puget culmine à…563 m. Petit joueur. Mais tout près de la mer auprès de ses merveilleuses calanques il offre un extraordinaire belvédère à 360° notamment sur toute l’agglomération marseillaise à ses pieds.

Le pic de Bertagne, lui aussi, offre des vues saisissantes sur tout le département des Bouches-du-Rhône dont il est le point culminant à 1042m. Ce plus haut point du Massif de la Sainte-Baume est visible dans une grande partie du sud du département d’autant plus que sa falaise bec caractéristique est surmontée d’une boule blanche (un radar) et d’antennes (aviation civile).

Ce n’est pas pour rien que monter là-haut est  considéré comme une des randonnées les plus difficiles du coin. Depuis le parc de Saint-Pons à Gémenos, un bon 900 m de dénivelé vous attend. Bertagne ne s’offre pas facilement.

Comme hier, plutôt qu’un aller retour j’ai opté pour une boucle me faisant passer par la face Sud pour monter et nord pour descendre. 18km. 940d+.

Parti à 6h30 (après une très bonne nuit) le soleil m’a rattrapé à 7h30. Ce n’était pas une bonne nouvelle mais un voile nuageux est venu opportunément  me protéger d’un coup de chaleur. J’ai beaucoup bu néanmoins.

Au sommet j’ai grignoté dans une cahute rouillée en-dessous du site militaire. J’ai bien sûr écrit un mot dans le carnet laissé là dans une boîte plastique comme « livre d’or ».

Je suis bien content d’avoir pu courir une bonne partie de la descente. Avant de retrouver le parking, je me suis arrêté devant la belle fraîcheur des cascades du parc de Saint Pons.

Hier soir, finalement je me suis laissé attraper par une pizzeria s’affichant comme « championne du monde » et divers autres titres. C’est vrai, la pâte était très bonne, mais je vois mal comment on peut battre les pizza napolitaines…

Du coup (argh ! Moi aussi je dis « du coup »!!) j’ai mangé les petits pois aujourd’hui à midi avec une pomme, du saucisson, des cacahouètes. Oui, je sais : mes menus sont un peu bizarres dans ma cabane-mobile.

Ce soir gîte et couverts chez Jean Louis  et Elisabeth. Je vais refaire le plein d’eau et recharger les batteries. Batteries électroniques, veux-je dire. Parce que pour le reste, physique et moral, pour l’instant c’est top. Il faut dire que  j’ai toujours adoré me prendre pour un nomade. Ne faire que cela : marcher… et écrire. Le faire ainsi en plus, en territoire connu, sans stress, être en mouvement dans l’apaisement…

La vie de Mister P. est merveilleuse. Quelle chance !

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