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Sommet 9/14 : Le Mont Ventoux.

En matière de randonnée, le Mont Ventoux est un classique. Prestige du lieu, qualité et variété du cheminement, dénivelé, tout est réuni pour en faire un must pour les randonneurs comme il l’est pour les cyclistes ou les motards.

Il n’était pas question cette fois-ci de choisir la montée « intégrale » face nord, 1500m de dénivelé. Je l’ai faite deux fois et aujourd’hui il ne faut tout de même pas abuser : j’ai 14 sommets  à enchaîner.

Avec Cyril et Emma nous sommes donc partis (tôt : 6h30)du camping du Mont Serein où nous nous sommes retrouvés hier soir, réunissant nos « cabanes-mobiles » sur un même emplacement. Cela réduit considérablement la difficulté mais la rando reste difficile, exigeante (notamment dans les traversées  de pierriers). L’arrivée au col-sommet à 1910m, le basculement vers le grand espace minéral face Sud, reste toujours un moment d’exception. On y croise inévitablement des cyclistes qui prennent la photo traditionnelle. Ils peuvent être fiers. Moi j’étais bien content de retrouver le Ventoux en bonne compagnie. On a pris le temps de profiter de ce sommet, de ce « Mont chauve » (un de ses surnoms), du panorama (« unique en Europe » disent les guides touristiques), de ce site naturel si particulier, y compris par sa grande antenne, sorte de gros bitonio rouge et blanc un peu bizarre, comme la fusée de Tintin.

Ai-je besoin de rappeler qu’à 1910m il est le point culminant de la Provence, transition entre les massifs alpins ( souvent vers 3000m) et les massifs provençaux (souvent vers 1000m) ?

On est redescendu par un chemin qui reste d’abord face sud (vers le chalet Reynard)avant de rebasculer versant nord et d’alterner comme à la montée passages ombragés en forêt et impressionnantes traversées en balcons sur éboulis  abrupts. Tout cela nous a donné une quinzaine de kilomètres, environ 700 de d+, pour un temps (arrêts compris) de 4h30.

De retour au Mont Serein, on a levé le camp à midi après une douche, une bière, et un croque-monsieur.

On a eu un peu de mal à quitter les lieux. L’endroit est très agréable, l’ambiance apaisante.

Mais la suite de l’aventure m’attend. Je dois prendre la route pour les Alpes de Haute Provence. Au revoir Vaucluse, département d’exception !

Les sommets vont être plus hauts, les cheminements plus longs. Je dois garder la volonté, la motivation. Un petit travail mental m’attend. J’aurais volontiers continué en amicale compagnie. Me revoici solitaire.

C’est cela aussi le défi. Allez, Mister P., allez !

PS : petit jeu : combien y a-t-il de cyclistes sur cette image ?

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