Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sommet 5/14. Le pic des Mouches.

Après ce que j’ai dit de la chaleur hier, que croyez-vous qu’il arrivât ? Je suis parti encore plus tard, à la pire heure qui soit : midi. Suis-je maso ?

En fait il n’est pas facile de s’arracher à un détour par la casa. Il faut se remotiver, se relancer. Et puis je savais que de toute façon la rando du jour était la plus courte des 14.

J’aurais pu programmer un accès au Pic des mouches par la face sud en partant de Puyloubier. Mais j’avais besoin de souffler un peu. Je ne veux pas négliger les conséquences de l’accumulation des efforts.

Ce Massif de la Sainte-Victoire, grand motif cézanien, c’est vraiment mon jardin. À quelques kilomètres de chez moi, j’admire toujours sa forme pure, et c’est là que j’ai le plus randonné et couru.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, son point culminant n’est pas la croix de Provence (juste au-dessus du refuge, la chapelle, et la brèche des moines). Le pic des Mouches ( pas des moches !) dont l’étymologie laisse perplexe, est à l’autre bout du massif, plein est.

En partant du col des Portes, j’ai mis 1h30 aller-retour (6 km 400md+) en mode semi-trail. Esthétiquement cette face nord (celle de Vauvenargues où est enterré Picasso en son château) est nettement moins intéressante que les visions plein sud ou sud-est (depuis Aix, l’angle de Cézanne). Versant nord la montagne n’a aucune forme. On est sur une pente, beaucoup plus douce qu’au sud, qui mène jusqu’à la crête. Une fois en haut bien sûr la vue embrasse la plaine et au loin tous les autres massifs provençaux, de la Ste Baume au Ventoux (qui m’attend dans quelques jours).

A quelques dizaines de mètres près, ce pic des mouches aurait pu être le culminant du département. Le redoutable Bertagne (voir jour 2) l’a privé de ce titre.

N’empêche je l’aime bien, ce sommet facile d’accès…

Et que croyez-vous qu’il arrivât après ? J’ai refait un détour par la casa, le temps d’une douche et d’une sieste au frais, avant de me diriger vers le Luberon, pour d’autres aventures… Il faut partir, encore. Mac Arthur disait : »La jeunesse est la victoire du goût de l’aventure sur le goût du confort ». Vieillir est inéluctable. Et le confort n’est pas un vice. Mais on peut toujours offrir un peu de temps, d’une manière ou d’une autre, à notre éternelle jeunesse…

Commentaires

Écrire un commentaire

Optionnel