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Sommet 4/14. La Tête du Grand Puech.

Bim ! Aujourd’hui, j’ai quand même eu l’impression de subir un peu plus, d’être moins allègre des jambes et cool Raoul. Faut dire aussi que je suis encore parti à 9h. L’ami Christian est très bavard. Moi aussi. Le petit déjeuner a duré. C’était une halte bien sympathique.

Neuf heures, avec les chaleurs actuelles, c’est beaucoup trop tard. Surtout pour une randonnée de 18 km et 850m de dénivelé. J’ai mis cinq heures tout pile. Visorando annonçait 7h. Bien qu’un peu assommé par la chaleur d’un air immobile, je suis content d’avoir pu courir quelques derniers kilomètres à un  rythme sans fatigue. Les 1000 km d’entraînement trail depuis l’été dernier n’ont pas  servi à rien. Mon corps a bien reçu le message. Il s’est adapté, et franchement je me dis que j’ai là aussi beaucoup de chance de disposer d’une telle mécanique à mon grand âge. S’il n’y avait pas cette p….. de tremblote, ce truc vicieux dans ma tête , ce serait juste parfait. Mais c’est ainsi : Mister P. je suis.

Avec tout ça, j’en oublie  de vous parler d’une autre tête : la Tête du grand Puech, point culminant, du massif de l’Etoile qui borde une bonne partie de l’agglomération marseillaise. Au sommet (778m), encore une vue dingue à 360 degrés, mais un voile blanchâtre (chaleur ?) qui empêche de voir le détail de tous les massifs. Mais bien sûr on reconnaît notamment la Sainte-Baume (où j’étais avant hier), la Sainte-Victoire (où je serai demain).

Je suis parti de « La Féve » (commune d’Allauch) juste après « la Bourdonnière ». J’ai là pas mal de souvenirs d’enfance. Je suis passé devant une maison (à véranda à l’étage, verre en couleurs) qui n’a pas changé depuis… 60 ans. J’ai fait mon Proust… ( avec « s » !). 

Tout du long de la rando j’ai essayé de photographier mes compagnons les papillons (les « parpaiouns » de Pagnol). Mais y a rien à faire. Ils ont encore plus la bougeotte que Mister P. ! En revanche, une grosse chenille verte, pas de problème. 

Ce soir retour alla casa ! Parce que j’étais tout prêt, et parce que je vais  chercher l’aimante à l’aéroport (elle est allée prendre le frais au pays de la glace…).

J’en profite pour affiner mes bagages, laisser un peu de linge salle, et m’acheter un nouveau bermuda de rando parce que mon Northface qui m’accompagne depuis… 15 ans, a fini par dire stop. Il en aura fait, celui-là ! Il en aura vu du pays !

C’est fou comme on s’attache à ces choses là. Vais-je arriver à le jeter ? Il y a tellement de photos où je le porte.

Bon, trêve de sensiblerie textile, je vais faire chauffer l’eau des pâtes (des « papillons » de chez Barilla !)(1) avant d’aller à Marignane retrouver l’aimée… Sur la terrasse j’écoute les oiseaux en buvant une « Mort subite ».

Non non, je suis pas encore mort. La preuve : demain je continue…

(1) »  farfalle «  en italien ;-) 

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