Le moins haut (ou le plus bas) des 14 sommets de mon projet aurait dû être logiquement… une simple formalité. Que nenni ! Ce fut une espèce d’aventure. Je raconte.
D’abord j’ai galéré pour trouver le parking point de départ un peu à l’écart d’Eyguieres. Je venais de Gordes, chez l’amie Suzanne (ou plutôt : Su) qui m’accueille deux nuits.
Départ tardif donc une fois de plus à 9h30, pour une étape de 11 km et 600 d+. Au début je retrouve un bout de mon premier Camino (chemin de Compostelle). Souvenirs, souvenirs. Puis on quitte rapidement cette « voie d’Arles » (l’ancienne voie Aurélia romaine)pour monter vers les Opies et sa cabane tour vigie (498 m, point culminant des Alpilles).
Jusque là tout va bien. Petit sommet mais encore une vision remarquable sur les massifs provençaux et les plaines agricoles. Je ne connaissais pas. Pour Compostelle on évite les sommets.
Après c’est devenu un peu plus compliqué. D’abord parce que la progression et les sentiers étaient moins évidents. Et puis parce que je n’avais pas fait attention ce matin à la charge réduite de mon tel. C’était pourtant pas le moment de perdre le fil de Visorando dont le contributeur avait bien précisé : « trace gps bien utile pour progresser sur les crêtes. ». L’itinéraire choisi, une boucle évidemment, incluait en effet le mont Menu et ses (longues) crêtes rajoutant à la difficulté. Et franchement j’ai été plusieurs fois un peu « égaré » dans cette garrigue uniforme et ces « sentes » pas toujours évidentes. Bon, en fait j’avais une batterie sup dans mon sac, mais j’ai tout fait (c’est à dire surtout: accélérer) pour pas avoir â recharger le tel. Et sans tel, sincèrement, j’aurais été bien paumé!
Ajoutez pas mal de passages où il fallait « mettre les mains ». Ajoutez une grotte à traverser à quatre pattes (si, si)où je me suis assommé. Et bien sûr couronnez le tout par une chaleur que l’on ne peut même plus qualifier de « cagnard » (la voiture affichait 44 degrés à mon retour…) et vous aurez une rando de 4h rondement menée mais bien crevante…
Bien content de pouvoir me reposer ce soir encore « chez Su » qui me chouchoute un max.
Ca fait du bien. Parce que certes j’ai fait la moitié de mes sommets, mais les plus durs restent à venir…
Commentaires
Le jeune oublie les conseils des sages marcheurs