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Sommet 13/14. La montagne d’Oule.

Initialement j’avais prévu un sommet qui ferait la transition entre les Hautes-Alpes et l’Isère (limite nord de mon périple).

Le « Rocher rond », point culminant de la Drôme,  semblait tout trouvé. Mais je n’avais pas vraiment regardé les accès possibles. Sur Visorando, tous les itinéraires sont cotés »extrêmement difficiles « pour des raisons  qui, à lire les avis, semblent bien justifiées.

Entre les deux gros défis du Pic de Bure et du Grand Veymont, ce n’était pas raisonnable. J’ai donc décidé de rester un jour de plus dans le Dévoluy et de chercher un petit sommet de substitution. Mon frangin, Gégé, marcheur expert et qui a longtemps vécu ici, m’a conseillé la Montagne d’Oule, une grimpette sèche, raide, en aller-retour. Quelle bonne idée !  Après une nuit au camping « Les Rives du lac », près du plan d’eau de Veynes au pied de cette montagne ronde de 1603m qui domine la petite cité porte d’entrée du Dévoluy, je me suis matinalement attaqué aux 800m de dénivelé d’un parcours essentiellement en sous-bois, pieds sur l’humus et feuilles rendues humides par une pluie très fine et erratique qui traversait à peine les branches sans contrarier ma progression (quelle longue phrase, on dirait du Proust!). 1h30 pour arriver au sommet où se trouve une table d’orientation récente et en bon état (c’est rare) et une curieuse boite à lettres rouillée sur un poteau planté, comme un objet surréaliste. Et quelle vue, encore !

La descente fut prudente car je sens mon corps un peu atteint par tous les efforts consentis. Je ne fais plus le malin à me prendre pour un trailer comme dans les massifs provençaux!

De retour à la cabane-mobile la pluie a un peu forci. Timing parfait. Et maintenant me voici à Gresse-en-Vercors, prêt pour mon dernier sommet de marcheur. Dernier mais pas plus haut (2341 contre Bure 2709). Mes « 14 sommets de moins de 8000 », par clin d’œil aux 14 sommets de plus de 8000, ce sont aussi « 14 sommets de moins de 3000 ». A chacun son Himalaya…

Sans oublier mon autre défi, cheminement de lecteur celui-là  :l’intégrale de « A la recherche du temps perdu »  (2400 pages en volume unique éditions Quarto) en 100 jours, soit 24 pages par jour (par analogie aux 24 km/jour de mes chemins de Compostelle). Bon timing là aussi. Entamé le 7 avril il me reste 450 pages. Proust a déjà largement eu le temps de me contaminer !

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